Publié dans Sport

Drame lors du Trail d’Ibity - Un coureur perd la vie en pleine compétition

Publié le lundi, 07 avril 2025

La 9e édition du Trail d’Ibity, du dimanche 6 avril dernier, un événement sportif bien ancré dans le calendrier des passionnés de course nature à Madagascar, a été endeuillée par un drame survenu lors de l’épreuve.

L’organisation a annoncé avec tristesse le décès de l’un des participants, Rafanomezantsoa Solofonirina Joseph, âgé de 30 ans, membre de la communauté des traileurs. Il a été retrouvé sans vie dans la soirée du dimanche, après avoir quitté le parcours officiel de la course.

La course, qui s’est déroulée sur le site d’Ibity, dans le District d’Antsirabe II, s’est officiellement terminée vers 17h. C’est à ce moment-là que les organisateurs ont constaté l’absence d’un participant qui n’avait pas franchi la ligne d’arrivée. Alertés par cette situation, ils ont immédiatement contacté la Gendarmerie locale pour lancer des recherches.

Cinq gendarmes du poste local d’Ibity, accompagnés du maire de la Commune rurale d’Ibity, des représentants de l’entreprise Alpha Ciment ainsi que d’un médecin indépendant affilié à la même société, ont été mobilisés pour effectuer un ratissage de la zone. 

L’objectif était de localiser le coureur disparu dans les plus brefs délais.

Le corps retrouvé en dehors du circuit

Les recherches ont abouti à une macabre découverte aux alentours de 21h, dans une zone appelée Faliandro, au sein du Fokontany Ambarinakanga. Le corps de Solofonirina Joseph y a été retrouvé inerte et déjà froid, selon le constat établi. Il se serait écarté du circuit balisé, empruntant un sentier rocheux particulièrement dangereux. Le rapport du médecin exclut toute agression. La victime aurait fait une chute mortelle dans un ravin.

Originaire de la région et un habitué de la compétition, Rafanomezantsoa Solofonirina Joseph était âgé de 30 ans et participait à cet événement sportif avec l’enthousiasme propre aux amoureux de la course nature. Sa disparition a profondément touché la communauté locale et les acteurs du Trail malagasy.

L’équipe de la rédaction La Vérité a tenu à adresser ses condoléances à la famille et aux proches de la victime.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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